Que faire ?
Publié le 28 Mars 2014
Avec la mondialisation, nous connaissons une mutation considérable. Les frontières se sont ouvertes, de nouvelles puissances émergent, les peuples échangent directement. C’est une mutation aussi importante que la celle des révolutions industrielles du XIXè.S.
A cette époque, contre l’exploitation des hommes, les socialismes naissaient et proposaient une alternative au capitalisme industriel. De ce combat politique, est née une société plus humaine avec des lois sociales garantissant aux peuples, des nations industrielles, l’accès au progrès.
Tout ne fut pas parfait, loin de là, mais des avancées furent obtenues par les combats syndicaux et politiques. On doit à ces luttes les avantages dont nous bénéficions aujourd’hui.
Face à la mutation actuelle, face à la mondialisation, où sont les grands leaders pour porter une alternative ?
Les peuples sont soucieux et s’interrogent. La peur, toujours la peur, favorise la montée de mouvements de repli vers des identités d’autrefois. En France, le Front national fait recette. La nostalgie s’impose. La peur touche de plus en plus d’électrices et d’électeurs. Le bulletin dans l’urne apparaît comme un exutoire faute d’une autre alternative.
Que faire ?
Et pourtant ce nouveau monde offre des opportunités exceptionnelles. Des peuples se soulèvent pour la démocratie. Les échanges permettent des liens partout dans le monde. Les technologies nouvelles sont de plus en plus abordables. Ce monde d’aujourd’hui n’est pas l’enfer que certains voudraient nous vendre pour faire prospérer leur chapelle.
Comment répondre à la peur ?
Erreur de communication ? La sociale démocratie date, est-ce bien la réponse face à l’avenir de notre monde d’aujourd’hui ? Les mots nous renvoient à des divisions du passé alors qu’il faut se projeter dans l’avenir. Pourquoi ne pas tout simplement rester socialiste pour promouvoir un monde plus juste. Les électrices et les électeurs ne sont pas dupes. Les richesses s’accumulent pour les uns et se font plus rares pour les autres. Les inégalités se creusent. Une bataille nouvelle s’ouvre et cette fois à l’échelle du monde. Un engagement, une parole forte s’imposent pour bousculer ce monde et porter une volonté réelle de changement. Dans ce combat la France n’est pas seule. Elle peut s’appuyer sur les peuples du monde en lutte. La France a son mot à dire. La France doit lever la voix pour un monde de liberté, d’égalité et de fraternité.
C’est ce que des millions de femmes et d’hommes de gauche attendent, cette volonté, cette force du changement.
Philippe Allard